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  Venitas venitatum et omnia venitas.

(en construction)
 


  La Nature renaitra par le feu

Je ne suis plus sûr de rien. Le temps balaye mes convictions. Tel le vent qui met à terre une forteresse en l'usant petit à petit, jusqu'à ce que des pierres ne reste que du sable, du sable un souvenir, du souvenir l'oubli, et qu'à l'oubli succède l'ignorance. Quelles vérités ont vu les sages et les prophètes? Je ne suis qu'une feuille au bout d'une brindille fragile sur un arbre géant dans une forêt toute aussi froide, sombre et vaste que peut l'être l'infini. Une forêt consumée, dévorée par un feu impitoyable. J'écoute autour de moi, tout craque, tout brûle et s'effondre. Jusqu'à quand? Un jour les flammes viendront lêcher Yggdrasil, et l'Arbre-Monde périra sans Ragnarok. Tout est futile.

Rien n'a de sens sans idée. La fumée de l'incendie m'étouffe. Quelle est l'idée? Quel est le plan? Pourquoi ces illusions qui nous font vivre. Quelle étrange alchimie! L'amour, l'amitié, la peur, la fierté, la honte. Ce sont le froid, la faim, la douleur de l'âme. Qu'est-ce que l'âme? Anima... Rosa... Anima Dolorosa.

Cogito ergo sum, je pense donc je suis? Egocentrisme humaniste! Une fleur pense t-elle? Je pense donc j'ai conscience d'être. Mais qui peut dire ce que cela signifie... Être? Être quoi, pourquoi. Copuler, mourir. Quelle différence entre l'homme et n'importe lequel de ces insectes qui nait, grandit, se reproduit et meurt dans la même journée? Nous faisons partie de la même chaine. Que relie cette chaine? Qu'il y t-il au bout? Tout tourne en rond, comme une farandole enfantine. Prison dorée, prison. La vie est une prison. Tournent, tournent les atômes, tournent les planètes. Rien ne s'enfuit, tout est lié. Fatalité.
 


  L'hiver approche.

Paris gît sous le froid, Paris même est si froid.
Je ne la supportais que par amour pour toi.
Ton rire et ta chaleur, ton regard, ta douceur
Me donnaient le courage et la force à chaque heure.

Mais Paris s'est vidée, et n'a plus de saveur,
Mon âme est désolée, sombre et triste est mon cœur.
Paris me pèse... Espoir, tu as quitté ma vie,
Tu m'as abandonné, je me sens seul ici.

Je ne peux oublier ce qu'on a partagé.
Le bonheur d'autrefois me fait mal aujourd'hui,
L'amour est tel un fruit qu'on croque et qui flétrit.

Je ne peux empêcher à mon cœur de vibrer
Au souvenir de toi. Tout est si vide et froid,
Paris n'a plus de sens, puisque tu n'es plus là.
 


 

Ouvrir les vannes...

C'est comme si l'inconscient était une caverne
Extensible et sans fond, qu'on remplit avec l'âge.
On y verse un liquide, âcre et amer breuvage,
Nourrissant la mémoire et les peurs qui hibernent.

Chaque épreuve, abandon, mensonge ou trahison
Se dépose à son tour sur la couche antérieure.
Fragile architecture, à la plus simple erreur
Est prête à s'effondrer, jusqu'à perdre raison.

 

 

Words Within

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